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vote electronique - Page 3

  • Un bulletin de vote est plus fort qu'une balle de fusil

    Lettre ouverte à Patricia Adam, députée socialiste de la circonscription électorale Brest-Ville.

    Madame Adam,

    140.jpg« Un bulletin de vote est plus fort qu’une balle de fusil ». Cette citation d’Abraham Lincoln est mise en avant sur votre carte de vœux 2012. Faudrait t-il d’abord pour donner du crédit à cette formule que le peuple puisse avoir à sa disposition des bulletins de vote matérialisés ainsi que des urnes transparentes afin de garantir la sincérité du processus démocratique. Ramené au contexte brestois, mettre en avant la citation d’Abraham Lincoln perd de sa consistance au regard de l’imposition depuis 2004 par vos partenaires politiques d’opaques et d’invérifiables machines à voter.

    patricia-adam.jpgInterpellée sur ce dossier par un collectif de citoyens lors de la dernière campagne électorale des législatives de 2007, étonnement, à l’instar de la députée UMP de la circonscription de Brest-Rural, vous ne vous étiez pas donnée la peine de vous exprimer sur la question. Qu'en sera t-il aujourd’hui alors que vous envisagez en juin prochain de vous représenter à nouveau devant le corps électoral pour postuler à un éventuel troisième mandat parlementaire ? Aller vous encore botter en touche ou au contraire allez vous prendre courageusement le parti de vous approprier localement la demande de moratoire sur l’utilisation des machines à voter décidée en mars 2007 par le Bureau National du Parti Socialiste ?

    Pour en revenir à votre carte de vœux, vous nous interpellez en mentionnant manuscritement « Et le droit de vote, c’est un peu le droit d’écrire son histoire, non ? ». Chiche madame Adam, écrivons un bout d’histoire ensemble. Soyez la porte-drapeau du retour à la transparence électorale dans la cité du Ponant. A moins peut être, qu’à l’image des municipalités dirigées par des socialistes qui feront encore le choix de l’opacité électorale en 2012, préféreriez vous assumer la responsabilité d’être vous aussi un boulet anti-démocratique de la campagne présidentielle du candidat François Hollande. Ce serait dommage que les socialistes se tirent eux mêmes une balle dans le pied, non ?

    Bien cordialement,

    Chris PERROT

    Aller plus loin :

    - Le Parti socialiste demande un moratoire sur l’utilisation des machines à voter lors des élections présidentielles et législatives. - Communiqué de presse du Bureau National du Parti Socialiste - 27 mars 2007

    - Lettre ouverte des Alternatifs à l’attention du Bureau National du Parti Socialiste et de son candidat à l’élection présidentielle de 2012 - 03 décembre 2011.

    - Pétition pour le maintien du vote papier

    - Ordinateurs-de-vote.org
    Citoyens et informaticiens pour un vote vérifié par l'électeur

    - Ethique citoyenne
    L'éthique, l'autre dimension du pacte social

    Pétition pour le maintien du vote papier
    Actuellement signatures !
  • Vote électronique : Les Alternatifs adressent une lettre ouverte au Parti Socialiste

    Communiqué de presse des Alternatifs

    Les Alternatifs adressent, à quelques mois des échéances électorales de 2012, une lettre ouverte aux membres du Bureau National du Parti Socialiste et au candidat François Hollande à propos du vote électronique

    Les Alternatifs constatent que le Parti Socialiste a fait usage partout en France du vote papier et d'urnes transparentes lors de l'organisation  des Primaires ayant permis de désigner son candidat à l'élection présidentielle, avec la volonté d'assurer les conditions matérielles d'un scrutin irréprochable.

    Les Alternatifs s'adressent au Bureau National du Parti Socialiste pour l'inviter à convaincre les maires PS qui continuent depuis 2004 d'imposer aux citoyenNEs l'utilisation d'ordinateurs de vote opaques et invérifiables de revenir, lors des prochains rendez-vous électoraux, à l'utilisation d'urnes transparentes et bulletins papier.

    Ces modalités de vote permettant seules le contrôle et la compréhension de toutes les étapes du scrutin par les citoyens.

    Les Alternatifs rappellent aux socialistes leur communiqué de presse du 27 mars 2007, dans lequel ils demandaient un moratoire sur l'utilisation des machines à voter lors des dernières élections présidentielles et législatives. Les socialistes dénonçaient déjà en 2007 l'absence de fiabilité des ordinateurs de vote agréés en France notant avec pertinence que les «avantages mis en avant (modernisation, réduction des coûts, lutte contre l'abstentionnisme) ne sont pas démontrés. Les risques de fraude et d'erreurs massives et indétectables, eux, sont bien réels».

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    Paris le 3 décembre,


    Lettre ouverte à l’attention du Bureau National du Parti Socialiste et de son candidat à l’élection présidentielle de 2012.

    Appel à un moratoire concernant l’utilisation de machines à voter lors des élections présidentielles et législatives de 2012 dans les commune dirigées par des maires socialistes

    au delà de nos divergences politiques, nous avons pris acte de l’attention particulière portée par le Parti Socialiste à l'organisation du scrutin des Primaires désignant le candidat à l’élection présidentielle. Nous avons été attentifs à la volonté du Parti Socialiste de calquer le déroulement de ses Primaires sur celui des scrutins républicains afin d’offrir à vos adhérent-e-s et sympathisant-e-s toutes les garanties de démocratie et de transparence, avec, dans tous les bureaux de vote, l’utilisation d’urnes transparentes, de bulletins papier, d’enveloppes opaques et d’isoloirs permettant aux électeurs et électrices un contrôle et une compréhension de toutes les étapes du scrutin.

    Le Parti Socialiste s’est appuyé largement sur la mise en avant de ce processus dans le cadre de la communication nationale qui a accompagné la désignation de votre candidat à l’élection présidentielle. Processus aussi salué, à notre grande satisfaction, par des maires socialistes qui imposent à leurs concitoyen-ne-s depuis des années l’utilisation de machines à voter opaques et invérifiables lors des rendez-vous électoraux.

    machine_a_voter.jpgLe Bureau National du Parti Socialiste rappelait dans son communiqué de presse du 27 mars 2007, que plus d’un million d’électeurs et d’électrices sont aujourd'hui en France privés de tout contrôle citoyen par l’utilisation imposée sans débat public de machines à voter. Sujet que vous définissiez à juste titre comme «éminemment symbolique et sensible».
    Dans son communiqué de presse du 27 mars 2007, le Bureau National du Parti Socialiste mettait en avant l’absence de fiabilité des ordinateurs de vote agréés en France, justifiant sa demande de moratoire concernant l’utilisation de ces matériels informatiques lors des scrutins de 2007. Vous notiez avec pertinenceque les «avantages mis en avant (modernisation, réduction des coûts, lutte contre l’abstentionnisme) ne sont pas démontrés».

    Depuis 2007 l’actualité relative au vote électronique et aux modèles de machines à voter actuellement agréés en France (modèles NEDAP, ES&S-iVotronic, INDRA) a confirmé les arguments que vous mettiez en avant afin d’appuyer votre demande de moratoire.

    Nos voisins européens ont ces dernières années clairement désavoué l'utilisation des ordinateurs de vote du fabricant NEDAP, qui représentait en 2007 80% du parc installé en France. Alors que l’Irlande avait déjà mis à l’index en 2004 ses 7500 machines à voter NEDAP, ce sont les autorités des Pays-Bas qui ont retirées en octobre 2007 l'agrément aux ordinateurs de vote du même fabricant pour annoncer en 2008 la décision d’abandonner définitivement ce mode de votation. Début 2009, c’est la Cour constitutionnelle fédérale allemande qui concluait que l’utilisation des ordinateurs de vote NEDAP lors des élections au Bundestag s’avérait anticonstitutionnelle car il n’était pas possible pour les électeurs et les scrutateurs de vérifier le bon déroulement du scrutin et le dépouillement des votes !

    Nous sollicitons aujourd’hui le Parti Socialiste afin qu'il invite les maires socialistes qui continuent depuis 2004 à imposer à leurs concitoyen-ne-s l’utilisation d’ordinateurs de vote opaques et invérifiables à revenir à l’organisation de scrutins avec urnes transparentes et bulletins papier.
    Certains de ces maires ayant salués récemment l’aspect hautement démocratique du déroulement des Primaires socialistes, nous ne doutons pas aujourd’hui de leur volonté de réappropriation de la transparence électorale et du contrôle citoyen lors  des prochains scrutins de 2012.

    Nous vous prions d’agréer Mesdames, Messieurs, l’expression de nos salutations distinguées,

    Les Alternatifs

    Pétition pour le maintien du vote papier
    Actuellement signatures !
  • Ficher, filmer, enfermer, vers une société de surveillance ?

    couv-copernic_prd.jpgA l'heure où certains responsables politiques nous imposent une surenchère sécuritaire au grand bonheur des marchand du contrôle social, je vous recommande  la lecture du livre "Ficher, filmer, enfermer, vers une société de surveillance ? " ( éditions Syllepse). Ouvrage coordonné par Evelyne Sire-Marin.

    " Ce livre collectif tente de mettre la main au collet de la société de surveillance qui se profile en France, lois après lois. Une société de défiance issue de la concurrence mondialisée tente de se préserver de tout conflit et de prévoir tout risque social, en mettant à l’index les pauvres, les chômeurs et les étrangers. L’école, la justice, la psychiatrie, la prison, les services sociaux, et bien sûr la police, sont dévorées par la tentation sécuritaire, multipliant les fichiers, les relevés d’ADN, les vidéo-surveillances et autres bracelets électroniques. Les puces RFID et les réseaux sociaux gardent la trace de nos vies, de nos opinions et de nos passions. Le PDG de Google n’a-t-il pas récemment dit : "le développement des nouvelles technologies devrait faire renoncer au concept de vie privé" ? "

    - Lire la suite de la présentation de l'ouvrage sur le site internet de la Fondation Copernic.

  • Gare au lobby

    Confidence pour confidence, cette note est spécialement dédicacée à Alain Masson, le “Monsieur vote électronique” français. Pas moins. En effet, sans son obsession à vouloir à tout prix (vu ce que cela a coûté aux contribuables brestois, le mot "prix" prend toute sa saveur !) s’afficher médiatiquement dans l’air du temps, peut-être aurions nous échappé en France au scandaleux dossier du vote électronique. La relecture de la presse locale de février 2004 nous en en donne l’information. Dans sa campagne de propagande pour vanter le côté "progressiste" du choix de la Ville de Brest (comprendre son choix personnel), Alain Masson déclara sans retenue au journaliste du Télégramme : “N’ayont pas peur de le dire, en multipliant les groupes de travail et les réunions auprès du ministère, nous avons fait du lobbying, comme l’on dit maintenant”. Notre lobbyiste local n’hésitant à rappeler que les membres du service élections de la Ville de Brest avaient été ainsi se “convaincre sur le terrain là où cette façon de voter est rentrée dans les mœurs.”. La liste des pays audités étant apportée aux lecteurs du Télégramme : Angleterre, Espagne, Allemagne et “surtout”, précisait le journaliste, les Pays-Bas, “pays pionnier en la matière”.

    Le retour d'expérience de nos voisins européens a eu raison de la déraison française qui perdure en dépit du bon sens. Les Pays-Bas "pionniers en la matière" (mai 2008), l'Allemagne (mars 2009), puis l'Irlande (avril 2009) désavouèrent tour à tour les matériels du fabricant NEDAP. Machines pourtant encore imposées aux électeurs brestois lors du scrutin des régionales de mars 2010 avec la même posture de mépris de la part de la municipalité envers ceux qui ne cessent d'alerter depuis 2004 de la régression démocratique introduite par ce changement de mode de votation. Où on aurait pu penser tout de même que la marche arrière généralisée en Europe en matière de vote électronique aurait participé à faire évoluer le positionnement des élu-e-s de la cité du Ponant sur la question. Il n'en fut rien. Notre lobbyiste brestois et désormais meilleur "commercial" de la société France Election qui distribue dans notre pays les ordinateurs de vote du fabricant hollandais, n'hésitant pas en 2007 à réfuter les arguments mis en avant par le bureau national du Parti Socialiste qui demandait au ministère de l'intérieur un moratoire sur l'utilisation des machines à voter en France. Socialistes (ici et ) qui exigeaient à l'époque du ministre de l'intérieur leur interdiction lors des échéances électorales.

    Monsieur Masson veut désormais s'afficher à Brest comme le "Monsieur déveleppement durable". On peut conseiller à l'intéressé de se convaincre rapidement que faire aujourd'hui la promotion de la biodégradabilité des bulletins de vote papier s'avérera plus tendance que de continuer faussement à croire que ses antiquités NEDAP sont bénéfiques pour l'environnement. Si monsieur Masson a été mauvais sur le terrain démocratique, peut être peut-il se rattraper en matière de développement durable. En est-il vraiment capable et en a t-il la volonté ?

  • Coup de bec millimétré

    S'il s'avére parfois plaisant dans le microcosme politique de lancer à la cantonade de petites phrases pour amuser la galerie et dénigrer ses adversaires, on prend souvent le risque que la répartie, tel l'arroseur arrosé, vous renvoie illico presto en position de hors-jeu. A ce petit exercice vaut donc mieux tourner plusieurs fois sa langue dans sa bouche avant de lancer une pique qui risque rapidement de faire regretter à son auteur sa verve créative, tout en mettant au final dans l'embarras sa propre formation. Parmi les bons mots collectés avec malice par le journaliste du Télégramme à la mairie de Brest au soir du premier tour de ce scrutin des régionales, il y a un auteur local qui risque après coup de se retrouver déplumé. Selon le récit rapporté par le journaliste Steven Leroy (Le Télégramme du 15/03/2010), le militant socialiste Louis Potin se serait offert le petit plaisir de tacler le Vert Michel Briand en l'invitant de se proposer comme assesseur ou président de bureau de vote au lieu de faire la promotion du retour au vote papier dans la cité du Ponant. A trop se faire religion de l'éternelle ritournelle populiste des élu-e-s socialistes sur la question, monsieur Potin aurait dû s'intéresser au fond du dossier du vote électronique sur lequel le bureau national du parti socialiste s'est positionné contre. On le sait, même en politique, les coordonniers sont toujours les plus mal chaussés et bien trop souvent la base passe outre les prises de positions nationales.

    Il est bon à rappeler à monsieur Potin que la présence des assesseurs dans les bureaux de vote, à l'image du dépouillement du vote traditionnel par les citoyens, permet d'apporter la garantie aux électeurs que toutes les étapes du déroulement du scrutin se soient bien déroulées. Malheureusement, avec les ordinateurs de vote opaques et invérifiables NEDAP imposés depuis 2004 aux électeurs brestois "au nom du progrès", tout contrôle démocratique du processus électoral s'avére impossible. De fait, peut-on reprocher à tout citoyen qui se respecte et qui souhaite respecter les procédures démocratiques des élections, de ne pas cautionner l'incautionnable en ne se rendant pas complice de la tartufferie brestoise qui accompagne l'imposition du vote électronique ? Assurément non. Cétait d'ailleurs aussi dernièrement l'argument développé par les candidats brestois du NPA aux régionales dans un communiqué arrivé tardivement dans les rédactions de la presse locale. Communiqué expliquant aux électeurs brestois leur choix : "...étant dans l'incapacité ni d'assurer aux électeurs que leur vote aura bien été pris en compte ni de procéder à un quelconque re-comptage en cas de litige, la liste « Vraiment à gauche » n'assurera la tenue d'aucun bureau de vote sur la ville de Brest.". Quand ce choix est expliqué, il apparaît entendable.

    Si l'intention de monsieur Potin consistait uniquement de mettre en difficulté Michel Briand sur le dossier du vote électronique, il lui aurait été sûrement plus pertinent de l'interroger sur les raisons qui avaient rendues les Verts brestois bien silencieux sur ce sujet lors des dernières municipales ou pourquoi encore, en son temps, ils avaient validés en conseil municipal l'acquisition à grands frais des ordinateurs de vote NEDAP avant de se rendre compte après coup de la régression que représente ce mode de scrutin. En politique comme dans la vie, quand on pose les bonnes questions, l'on peut s'attendre à avoir en retour les bonnes réponses. En l'espèce, ceci même si on loupe une bonne occasion de mettre les rieurs de son côté.


    A lire :

    - Texte intégral du communiqué du NPA Brest sur le vote électronique - 12/03/2010

    "Y'aurait il donc deux catégories de décideurs en matière de vote électronique ?

    Au départ il y a tous ceux qui ont été fascinés par les paillettes de la modernité en se précipitant sur cette innovation. Elle promettait de faciliter la vie à tout le monde en favorisant la protection de l'environnement et l'économie des deniers publics tout en respectant les règles démocratiques. Et puis, petit à petit, expériences après expériences, nombreux sont ceux qui se sont rendus compte, que les machines étaient chères, pas facilement recyclables et surtout sans réelle garantie pour la transparence du vote. Ceux là ont préféré revenir au vote papier en toute transparence. Cela a été le cas en Irlande en Belgique et … plus près de chez nous à Lorient même, berceau de l'actuel président socialiste de la Région et postulant à le redevenir. Seulement comme dans toutes les bonnes histoires il y a les irréductibles qui s'accrochent à ces machines, élections après élections. Nos décideurs locaux, du même parti que le président du Conseil Régioral, sont tellement sûrs d'eux qu'ils n'ont même pas pris la peine de réunir les représentants des listes pour mettre en place la procédure. Une fois de plus les électeurs Brestois n'auront pas le droit de recevoir les bulletins de vote dans leur courrier électoral. Belle incitation à la participation ! Il faudra donc qu'ils découvrent officiellement la liste des candidats dans le bureau de vote juste avant d'appuyer sur le bouton !
    Notre liste « Vraiment à gauche ! » refuse ce mode de scrutin opaque et déshumanisé. Elle demande le retour au vote papier, visible et palpable, dans des urnes dont la transparence n'a même pas 20 ans. Etant dans l'incapacité ni d'assurer aux électeurs que leur vote aura bien été pris en compte ni de procéder à un quelconque re-comptage en cas de litige, la liste « Vraiment à gauche » n'assurera la tenue d'aucun bureau de vote sur la ville de Brest."

    Les candidats Brestois de " Vraiment à Gauche! "
    Estelle TICO
    Hubert CASEL
    Josette BRENTERCH